L’assurance-vie en toute transparence : les réponses aux idées reçues

Dans le monde de l’assurance-vie, il existe plusieurs idées reçues qui peuvent parfois semer la confusion chez les personnes souhaitant souscrire un tel contrat.

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Afin de vous aider à mieux comprendre cette forme d’épargne et d’investissement, nous avons répertorié certains des mythes les plus courants sur l’assurance-vie et fourni des explications pour démystifier ces conceptions erronées.

Idée reçue #1 : La même personne est titulaire du contrat, assurée et bénéficiaire – FAUX

Il est vrai que dans la majorité des contrats, le souscripteur (titulaire) et l’assuré sont une seule personne. Toutefois, les bénéficiaires sont souvent différents, généralement le conjoint ou, à défaut, les héritiers de l’assuré.

Une fois le contrat conclu, le souscripteur paie des primes qui constituent une créance auprès de l’assureur. La personne assurée est celle dont le décès entraîne le versement du capital. Le bénéficiaire est la personne qui recevra le capital en cas de décès de l’assuré.

Idée reçue #2 : Tous les intérêts et gains issus de mon assurance-vie sont taxés – FAUX

Cette affirmation est fausse. En réalité, les taxes et cotisations sociales ne s’appliquent qu’aux gains réalisés sur le contrat.

En fonction de votre situation fiscale et de la durée de détention de votre contrat, un Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) peut remplacer le reporting sur les revenus.

Idée reçue #3 : L’assurance-vie ne donne pas accès aux marchés financiers – FAUX

De bons contrats peuvent vous donner accès à des fonds d’investissement investis sur les marchés financiers en fonction de thèmes prédéfinis. Le principal risque réside dans la fluctuation de ces prix et donc dans la possibilité de perte en capital.

Il vous appartient, ainsi qu’à votre conseiller financier, de réaliser une allocation qui convient le mieux à votre profil de risque.

Idée reçue #4 : Toutes les assurances-vie se valent – FAUX

D’une part, il est nécessaire de comparer les structures de frais à différents stades de la vie du contrat. D’autre part, il faut étudier ses perspectives en termes d’allocation d’actifs. Certains contrats n’offrent qu’un fond euros qui malheureusement n’est pas toujours performant.

Ces options peuvent être de nature financière : rééquilibrage de l’allocation, sécurisation des plus-values. Il est important également d’étudier quelles garanties l’entreprise peut vous offrir : augmentation du capital en cas de décès accidentel, assurance décès liée au contrat.

Idée reçue #5 : L’assurance-vie est un produit personnalisable – VRAI

Si vous ne souhaitez pas désigner un bénéficiaire spécifique pour votre assurance-vie, vous pouvez opter pour différentes clauses permettant de respecter les plans de succession conventionnels.

Par exemple : la clause dite « à défaut » qui prévoit que le capital sera versé aux héritiers, la clause de répartition précise la part du capital revenant à chaque bénéficiaire.

Idée reçue #6 : L’assurance-vie offre des avantages fiscaux – VRAI

Cette affirmation est vraie. En effet, lors du rachat d’une police d’assurance-vie, la fiscalité sur les gains dépendra de votre situation fiscale et de la durée de détention de votre police. Le PFU devient particulièrement avantageux après huit ans, car une exonération annuelle de 4 600 € pour une personne seule et de 9 200 € pour un couple lui est ajoutée.

En outre, l’assurance-vie présente de nombreux avantages en matière de planification successorale, puisque les capitaux décès ne sont pas pris en compte dans le calcul de la valeur totale du patrimoine transmis.