Comprendre les différences entre chaînage et longrine

Dans le domaine de la construction, les termes « chaînage » et « longrine » sont souvent employés pour décrire des éléments essentiels dans le renforcement des structures en béton armé. Toutefois, bien que ces deux dispositifs puissent sembler similaires, ils présentent des caractéristiques distinctes et assurent des fonctions différentes au sein du bâti. Dans cet article, nous expliquerons en quoi consistent le chaînage et la longrine et quels sont les avantages de chacun d’eux.

Les bases du chaînage

Le chaînage est une méthode de renforcement des murs porteurs en béton armé, destinée à garantir la stabilité et la sécurité de l’ensemble de l’édifice. Ce type de structure est généralement constitué d’une poutre horizontale ou verticale en béton armé, qui entoure le périmètre des murs porteurs pour assurer leur liaison mécanique.

Pour mieux comprendre le rôle des longrines, il convient de se pencher sur leur conception :

  • La poutre en béton armé (acier revêtu d’une couche protectrice) est disposée selon un tracé précis, suivant les dimensions et les besoins spécifiques du chantier.
  • Le réseau de poutres est assemblé par soudage ou connecteurs métalliques, afin de garantir une structure solide et stable.
  • Enfin, le chaînage est noyé dans le béton lors du coulage des murs porteurs, pour assurer une parfaite intégration au sein de l’édifice et renforcer son infrangibilité.

Les avantages du chaînage

Le principal avantage du chaînage réside donc dans sa capacité à conférer une stabilité optimale aux bâtiments en béton armé. Grâce à cette méthode de renforcement, il est possible de pallier les éventuels problèmes d’affaissement ou de fissuration des structures porteuses, qui peuvent compromettre la sécurité des occupants.

Par ailleurs, le chaînage permet également d’assurer une bonne distribution des charges au sein de l’ouvrage, évitant ainsi les surcharges ponctuelles susceptibles d’affecter la solidité des murs porteurs.

Le rôle des longrines

D’autre part, la longrine est un élément de fondation horizontale qui consiste en une poutre en béton armé, conçue pour reposer directement sur le sol et supporter les murs porteurs de l’édifice. Ce dispositif assure principalement deux fonctions :

  1. La répartition uniforme des charges de l’ensemble du bâtiment sur la surface du sol, afin d’éviter tout risque d’affaissement ou de déformation de la structure.
  2. La mise en place d’une barrière de protection contre la remontée capillaire d’humidité, qui peut être responsable de détériorations importantes au niveau des matériaux de construction.

Pour bien choisir les ferraillages de fondation, il est nécessaire de prendre en compte certains éléments. En effet, l’utilisation de longrines demande une mise en oeuvre rigoureuse et précise, afin de garantir une résistance optimale à l’ensemble du bâtiment :

  • La dimension et le positionnement des poutres doivent être ajustés en fonction des exigences spécifiques du chantier (nature du sol, dimensions de l’édifice, etc.).
  • La qualité du béton armé utilisé pour réaliser les longrines doit répondre à des critères stricts en matière de résistance et de durabilité.
  • L’installation des longrines nécessite un coulage précis et méthodique du béton, ainsi qu’un temps de séchage adapté pour assurer un bon encrage au sol.

Les avantages des longrines

Comparativement au chaînage, la longrine présente plusieurs atouts majeurs en ce qui concerne la stabilité et la solidité des structures en béton armé :

  • La répartition homogène des charges évite les risques de déformation ou d’affaissement de l’ouvrage, garantissant ainsi sa pérennité et sa sécurité.
  • La protection contre les remontées d’humidité préserve la qualité des matériaux de construction, en limitant les risques de dégradation liés à l’eau.
  • Le recours aux longrines constitue par ailleurs une solution économique, puisque leur mise en oeuvre demande moins de ressources que celle d’autres dispositifs de renforcement (piézomètres, écran étanche, etc.).

Conclusion partielle : Choisir entre chaînage et longrine ?

Au final, même si les deux méthodes présentent des atouts, il apparaît que le choix entre chaînage et longrine doit se baser avant tout sur les besoins spécifiques du chantier et les contraintes propres à chaque projet. En effet, le contexte, les exigences techniques et les objectifs recherchés influenceront grandement la décision prise par les professionnels de la construction.

Il convient donc de bien étudier les particularités de chaque cas avant de saisir l’opportunité d’un renforcement par chaînage ou longrine, afin de garantir un résultat optimal tant au niveau de la durabilité que de la performance du bâtiment.