L’Insee annonce que le PIB a atteint 2,6 % au cours du dernier trimestre de l’année 2022.
Même si l’on a constaté un ralentissement, la dynamique économique nationale reste toujours positive, ce qui est un bon point. Les statistiques s’attendaient à un recul, en raison des inflations qui pénalisent de nombreux ménages.
Un chiffre que l’on n’a pas estimé
L’Insee ne s’attendait pas à cette croissance, même si elle semble plutôt atone. En effet, il avait estimé la hausse du PIB à 2,5 %, et même avec une possibilité de contraction de 0,2 %. La différence est donc de 0,1 %. Même si c’est assez minime, cela prouve la positivité du dynamisme de l’économie de France.
Après la situation de la Covid-19 et la crise énergétique, c’est une situation qui sert de tremplin pour le rebond de l’économie nationale.
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Un ralentissement constaté au 4ème trimestre
Même s’il y a l’augmentation du PIB, on constate tout de même un ralentissement au cours du 4ème trimestre de 2022. Le 2nd trimestre affichait un taux de 0,5 % de croissance, tandis que le 3ème trimestre donnait un taux de 0,2 %. Celui du 4ème trimestre est de 0,1 % seulement.
Ce ralentissement est expliqué par la baisse de la consommation de biens des ménages. Elle est à 1,3 % pour le mois de décembre 2022, et de 1,9 % sur le 4ème trimestre. Cela est dû à l’inflation des prix, ayant affecté de nombreux foyers, surtout les classes modestes.
Ce qui a participé à la croissance positive du PIB, c’est notamment la capacité de résistance des entreprises et des employés. On a pu constater un investissement dynamique de la part des sociétés françaises. Mais il y a également une amélioration considérable au niveau commerce extérieur, expliquée par le recul des importations.
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Des baisses considérables sur certains points
Des baisses considérables ont fait varier le chiffre du PIB au cours des derniers mois de l’année 2022. Tout d’abord, nous avons déjà mentionné la baisse de la consommation de biens à cause de l’inflation du prix. Mais à cela s’ajoute le recul des achats de produits alimentaires sur plusieurs mois. Le prix ne cessant pas d’augmenter, les habitants ont dû réduire leur consommation alimentaire, ainsi que les produits fabriqués.
Par ailleurs, la variation affecte aussi le domaine de l’énergie. La consommation énergétique au cours du mois de décembre a connu une hausse de 0,7 %. C’est au niveau de la consommation de gaz et d’électricité, engendrée probablement par le froid de l’hiver. Cependant, sur l’entièreté du 4ème trimestre de 2022, il y a une diminution de 5,5 % sur la consommation d’énergie des ménages.
L’automne a été très doux au cours de l’année dernière, ce qui explique cet effort au niveau énergétique. C’est une baisse qui a été favorable pour la hausse du PIB. La demande du gouvernement quant à la sobriété énergétique a porté ses fruits. La sensibilisation au risque de pénurie avait suscité l’effort des résidents français.