Vente en viager : devez-vous adopter ce dispositif pour une meilleure retraite ?

La vente en viager est un dispositif méconnu mais qui peut s’avérer intéressant pour préparer votre retraite

Pourtant, malgré les avantages qu’il offre en termes de revenus complémentaires et d’optimisation fiscale, il suscite encore certaines réticences chez les Français. Alors, faut-il se laisser tenter par cette solution pour la retraite ? Et si oui, comment la mettre en place ?

Le viager, une solution aux avantages multiples

La vente en viager consiste à vendre son bien immobilier tout en continuant à l’occuper jusqu’à son décès. En échange, l’acheteur verse au vendeur (appelé le crédirentier) une rente à vie, appelée « rente viagère », dont le montant est déterminé en fonction de la valeur du bien et de l’espérance de vie du crédirentier. À noter que l’acheteur peut également verser un capital initial, appelé « bouquet ».

L’un des principaux atouts du viager est de permettre au crédirentier de percevoir un revenu complémentaire garanti à vie, quel que soit son âge ou son état de santé. Cette rente viagère vient ainsi renforcer les ressources financières du retraité et lui assure un niveau de vie confortable.

La rente viagère bénéficie aussi d’une fiscalité favorable puisqu’elle est exonérée d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux à hauteur d’un certain pourcentage (déterminé en fonction de l’âge du crédirentier). De plus, la loi PACTE, entrée en vigueur en 2019, a introduit un nouveau type de placement : le plan d’épargne retraite (PER), qui remplace le PERP et le contrat Madelin. Ce dispositif permet de déduire les versements effectués sur le PER des revenus, réduisant ainsi les impôts à payer. Cette combinaison entre vente en viager et PER peut donc s’avérer très intéressante pour optimiser sa fiscalité à la retraite.

Les freins à la vente en viager

Plus le crédirentier vit longtemps, plus l’acheteur (appelé le débirentier) doit verser de rente et donc, potentiellement, plus il paiera cher le bien immobilier. Cela peut être dissuasif pour certains investisseurs qui préfèrent se tourner vers des placements moins risqués ou dont le rendement est plus immédiat, comme l’investissement locatif. Par ailleurs, la vente en viager implique des modalités complexes, tant pour le crédirentier que pour le débirentier.

Comment mettre en place une vente en viager ?

Tout d’abord, estimez la juste valeur de votre bien immobilier par un expert. Cette estimation doit tenir compte de nombreux critères, tels que la localisation, le marché immobilier local, l’état du bien et sa superficie.

Ensuite, déterminez le montant de la rente viagère, qui doit être fixé en fonction de la valeur du bien, de votre espérance de vie et éventuellement du bouquet versé par le débirentier. Pour cela, il est conseillé de se faire accompagner par un notaire ou un professionnel spécialisé en viager.

Enfin, il s’agit de trouver un acheteur intéressé par cette formule de viager. Pour cela, vous pouvez passer par un agent immobilier spécialisé ou publier une annonce sur des plateformes de vente en viager en ligne. Une fois un accord trouvé entre les deux parties, le contrat de vente en viager doit être signé chez un notaire.

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