Radars ZFE : Mise en service retardée jusqu’en 2027

Un déploiement repoussé : fini le projet 2024

Les radars automatisés ZFE, attendus pour contrôler l’éligibilité des véhicules entrant dans les zones à faibles émissions (ZFE) en France, ne verront pas le jour cette année. Initialement prévues pour 2024, leur installation est maintenant reportée sine die. Face au pouvoir d’achat déjà considérablement affaibli des automobilistes français, on peut supposer que cette date a bel et bien quitté l’agenda du gouvernement actuel. L’estimation la plus plausible indique désormais 2027 pour l’entrée en fonction de ces nouveaux dispositifs de contrôle.

Une mise en place conditionnée par le contexte politique

Toutefois, ne nous y trompons pas : il semble peu probable que ces radars entrent en service avant la fin de l’année 2027 ; soit après l’échéance des prochaines élections présidentielles françaises. Il en va donc de même pour leur installation sur notre territoire, qui sera nécessairement conditionnée par l’identité du futur Président de la République et sa position sur ce sujet épineux. En tant que journaliste numérique spécialisé dans le domaine automobile depuis plusieurs années, ma passion pour la course automobile ne m’aveugle pas devant cette situation complexe.

Les radars IA, une nouvelle génération de dispositifs routiers

Ce report de l’installation des radars ZFE pourrait être une opportunité pour la mise en place d’une technologie plus innovante et performante. C’est le cas notamment du radar IA, qui utilise l’intelligence artificielle pour améliorer la sécurité routière. Cette technologie permettrait de faciliter le contrôle des véhicules tout en optimisant les interventions humaines lors d’infractions routières.

La réaction des automobilistes face à ces reports

  • Une certaine incompréhension quant au choix du gouvernement de repousser ces installations ;
  • Des craintes légitimes concernant la détérioration du pouvoir d’achat pour les futurs utilisateurs de ces dispositifs de contrôle;
  • Un sentiment d’injustice, en particulier chez ceux qui ont investi dans un véhicule respectueux des normes environnementales conformément aux indications initiales relatives aux zones à faibles émissions.