À partir du 1er janvier 2024, tous les nouveaux véhicules devront être équipés d’un système de limitation intelligente de vitesse.
Ce dispositif ajustera automatiquement la vitesse du véhicule en fonction de la limitation autorisée, tout en permettant au conducteur de garder le contrôle et d’outrepasser cette limitation si nécessaire. L’objectif de cette mesure imposée par la Commission Européenne est de réduire les accidents et d’améliorer la sécurité routière.
Les bénéfices attendus pour la sécurité routière
Selon la Commission européenne, cette technologie pourrait permettre de sauver jusqu’à 25 000 vies et d’éviter près de 140 000 blessures graves d’ici 2038. En effet, la vitesse excessive ou mal adaptée est un facteur contributif majeur à la gravité des accidents de la route et en distingue plusieurs avantages :
- La réduction des excès de vitesse et des risques d’accidents liés à une vitesse inappropriée.
- L’amélioration des comportements de conduite.
- La diminution des émissions de CO2 et de la pollution sonore grâce à une conduite plus douce et respectueuse des limitations de vitesse.
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Autres dispositifs d’aide à la conduite
En plus du limiteur de vitesse intelligent, d’autres systèmes d’assistance à la conduite devront être installés sur les véhicules afin de garantir une sécurité maximale. Parmi ces dispositifs, on peut citer :
Un système d’avertissement anti-fatigue et inattention
Ce système détecte les signes de somnolence ou de distraction du conducteur et émet des alertes pour l’avertir. Ces avertissements encouragent le conducteur à faire une pause ou à rester concentré sur la route.
Une assistance au maintien dans la voie
Cette fonction corrige automatiquement la trajectoire du véhicule en cas de déviation involontaire de la voie. Ce système permet d’éviter les situations dangereuses et les risques d’accidents dus à un mauvais positionnement sur la chaussée.
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Les limites et critiques de ces systèmes
Malgré les avantages indéniables de ces dispositifs pour la sécurité routière, certains points méritent d’être soulevés :
- La question de la responsabilité du conducteur : avec l’essor de ces technologies, il est important de ne pas perdre de vue que la vigilance et la prudence du conducteur restent primordiales pour garantir sa sécurité et celle des autres usagers de la route.
- Le respect de la vie privée : certaines craintes concernant la collecte de données personnelles et leur utilisation sont exprimées, d’autant plus que ces systèmes seront obligatoires sur tous les véhicules neufs.
- Le risque de dépendance aux assistances à la conduite : si ces dispositifs améliorent la sécurité routière, il est important de veiller à ce qu’ils n’incitent pas les conducteurs à se reposer entièrement sur eux et à négliger leur propre conduite.