Dès 2024, les automobilistes adeptes de vitesse pourront se réjouir suite à l’augmentation de la limitation de vitesse sur certaines autoroutes en Europe.
La République tchèque et l’Italie ont décidé d’accorder davantage de confiance à leurs conducteurs en augmentant la vitesse maximale autorisée à 150 km/h sur certains tronçons d’autoroute. Ces deux pays rejoignent ainsi l’Allemagne, où il n’y a déjà pas de limitation de vitesse sur la plupart des autoroutes.
- République tchèque : Passage de 130 km/h à 150 km/h dès le 1er janvier 2024 sur une série de sections d’autoroutes.
- Italie : Le Ministère des Transports envisage d’augmenter la vitesse maximale à 150 km/h sur plus de 1 500 km d’autoroutes.
Pas de règle commune au sein de l’Union Européenne
Chaque pays membre de l’Union Européenne peut fixer sa propre limite de vitesse sur ses autoroutes, il n’existe donc pas de standard commun. Les vitesses autorisées varient généralement entre 120 km/h et 130 km/h selon les pays, à l’exception de l’Allemagne qui offre une liberté de vitesse sur bon nombre de ses autoroutes. Nos voisins belges, quant à eux, doivent se limiter à 120 km/h et le Royaume-Uni impose une limitation à 112 km/h.
La France reste attachée à sa limite de 130 km/h
Malgré les évolutions observées chez certains de ses voisins, la France ne souhaite pas modifier sa limitation actuelle à 130 km/h. La qualité des véhicules et des infrastructures routières ayant grandement évolué depuis la fixation de cette limite en novembre 1974, certains considèrent une augmentation comme justifiée. Cependant, d’autres plaident pour une réduction de la vitesse maximale autorisée à 110 km/h au nom de la sécurité routière et/ou de l’écologie.
L’exemple allemand est particulièrement intéressant : bien que leurs routes soient généralement en moins bon état que les nôtres, les accidents par millions de kilomètres parcourus sont moins fréquents qu’en France.
Pas de modification législative en vue en France
Le débat autour de la limitation de vitesse sur les autoroutes françaises reste complexe et divise l’opinion publique. Malgré un appel récent du Ministre des Transports à abaisser la vitesse à 110 km/h, aucune modification législative n’a eu lieu. Une telle mesure pourrait en effet s’avérer impopulaire auprès d’une population française déjà mécontente des politiques gouvernementales actuelles et ajouter de l’huile sur le feu.
De plus, les sociétés concessionnaires d’autoroutes ne sont pas en faveur de cette diminution de la vitesse maximale autorisée.
Une tendance à suivre dans les années à venir ?
Seuls le temps et l’évolution des technologies automobiles nous diront si d’autres pays européens choisiront d’emboîter le pas de la République tchèque et de l’Italie dans l’avenir. En attendant, les débats autour des limitations de vitesse sur nos autoroutes continueront probablement à diviser les opinions et à alimenter les discussions entre partisans de l’accélération et défenseurs de la réduction.