Dans notre société actuelle où les écrans et les réseaux sociaux occupent une place prédominante, il est difficile de ne pas se sentir prisonnier de ces outils qui sont censés faciliter nos vies.
Pourtant, ils semblent bien souvent avoir l’effet inverse. Nos smartphones, ordinateurs et autres tablettes, loin de nous rapprocher, nous isolent souvent les uns des autres. Nous passons plus de temps à consulter notre mur Facebook ou à scroller sur Instagram qu’à discuter avec les personnes autour de nous.
Nous ne prenons plus le temps d’être pleinement présents dans nos relations, que ce soit avec nos amis, nos collègues ou notre famille. Le nombre de « likes » reçus sur nos publications prend le pas sur la qualité de nos échanges.
La course à la perfection
En parallèle, cette même technologie crée chez nous une pression pour être constamment performant, compétent et apprécié. Cette recherche incessante de reconnaissance sociale se matérialise notamment par une volonté de réussir professionnellement et personnellement dans tous les aspects de notre vie.
Ici encore, la notion de bonheur se voit reléguée au second rang, derrière l’apparence de succès. Cette course effrénée à la perfection peut pousser certains individus à s’épuiser, tant physiquement que psychologiquement. Les cas de burn-out et de stress ne cessent d’augmenter, tandis que les troubles du sommeil ou de l’humeur deviennent monnaie courante. À force de vouloir toujours faire plus et mieux, nous nous épuisons souvent jusqu’à l’extrême.
Le piège de la consommation
Notre mode de vie moderne n’est pas seulement conditionné par notre utilisation des nouvelles technologies, mais aussi par notre rapport à la consommation. La publicité omniprésente nous encourage sans cesse à acheter pour combler un besoin supposé ou simplement pour suivre les dernières tendances.
Nous nous enfermons dans une spirale de désirs insatiables, en quête permanente de nouveautés et de satisfactions éphémères.
L’obsession de la possession
Posséder le dernier smartphone, rouler dans une belle voiture ou habiter une grande maison : voilà ce qui semble représenter le bonheur aux yeux de la société d’aujourd’hui. Or, cette logique de « toujours plus » ne s’accorde pas avec une quête de bien-être réelle et durable.
Il suffit de voir le nombre croissant de personnes souffrant de dépression, d’anxiété ou de stress pour comprendre que ce culte de la possession est loin de nous rendre heureux.
En cherchant constamment à posséder et accumuler davantage, nous finissons par perdre de vue l’essentiel : les relations humaines authentiques, la santé physique et mentale, le temps accordé à nos passions et projets personnels, l’épanouissement au travers d’une vie simple et en harmonie avec soi-même et les autres.