En France, la pauvreté affecte des milliers de personnes, notamment les jeunes et les femmes.
Selon des chiffres récents du Secours Catholique, environ 9 millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté. Cela signifie qu’ils disposent d’un revenu inférieur à 60 % du revenu médian, soit moins de 1063 euros par mois pour une personne seule.
Le cercle vicieux de la pauvreté
Pour les personnes touchées par la pauvreté, il est souvent difficile d’en sortir. En effet, la précarité entraîne généralement un isolement social et une détérioration de l’estime de soi. Cette situation peut conduire à des problèmes de santé mentale, comme la dépression ou l’anxiété.
De plus, la pauvreté limite souvent l’accès aux services publics et aux opportunités professionnelles. Les personnes concernées peuvent alors se trouver dans l’impossibilité de financer une formation ou de rechercher efficacement un emploi, ce qui renforce leur isolement et leur sentiment d’impuissance face à la situation.
Lutter contre le chômage, un enjeu majeur pour briser le piège de la pauvreté
Dans ce contexte, la lutte contre le chômage apparaît comme un moyen essentiel de briser le piège de la pauvreté. Si des mesures comme le RSA (Revenu de Solidarité Active) contribuent à réduire le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, elles ne suffisent pas à résoudre le problème à long terme.
Il faudra mettre en place des politiques publiques visant à encourager l’emploi, notamment chez les jeunes et les femmes, ainsi que de travailler sur la qualité des emplois proposés (sécurité de l’emploi, temps plein, salaires décents, etc.).
Les femmes, premières victimes de la précarité
La pauvreté touche davantage les femmes et en particulier les mères célibataires, qui représentent près de 40 % des familles monoparentales vivant sous le seuil de pauvreté. Leur situation est souvent synonyme d’une double peine : financière – elles doivent subvenir seules aux besoins de leur famille – et professionnelle, car elles sont confrontées à une plus grande difficulté pour trouver ou conserver un emploi.
Les femmes sont d’ailleurs plus susceptibles de travailler dans des emplois précaires et/ou à temps partiel. En outre, les écarts de salaire entre hommes et femmes persistent, contribuant ainsi à maintenir les femmes dans la pauvreté.