Pension de réversion en France : Voici tout ce que vous devez savoir concernant cette aide !

La pension de réversion est une prestation destinée à aider le conjoint survivant après le décès de son époux(se) retraité(e). Elle représente 54 % de la pension de retraite du conjoint défunt, et devrait être revue à la hausse d’ici 2025.

Actuellement, des millions de Français bénéficient de cette pension.

Les conditions pour bénéficier de la pension de réversion

Pour être éligible à la pension de réversion, certaines conditions doivent être remplies, notamment :

  • L’âge du conjoint survivant : au moins 55 ans (ou 51 ans dans certains régimes spécifiques)
  • Le mariage : seuls les couples mariés sont concernés par la pension de réversion. Les partenaires de Pacs ou les concubins ne peuvent pas en bénéficier
  • Les ressources du conjoint survivant : elles ne doivent pas dépasser un certain plafond, qui varie en fonction de la situation familiale

Notez que même en cas de divorce, un ex-conjoint peut prétendre à une partie de la pension de réversion si l’autre est décédé. Les conditions d’attribution sont alors les mêmes que pour les couples mariés.

À lire aussi : Le Plan d’épargne retraite : Apprenez à bien comprendre ce dispositif pour efficacement en tirer parti !

Les démarches à suivre pour demander la pension de réversion

Afin de bénéficier de la pension de réversion, des démarches doivent être effectuées auprès des caisses de retraite où le conjoint décédé était affilié. Le formulaire spécifique doit être rempli et les pièces justificatives requises (acte de mariage, acte de décès, etc.) doivent être fournies. Les délais pour effectuer ces démarches varient en fonction de l’âge du conjoint survivant et du régime de retraite concerné.

Le montant de la pension de réversion

Comme mentionné précédemment, la pension de réversion correspond à 54 % de la pension de retraite du conjoint défunt. Ce taux peut être revu à la hausse en fonction de différents paramètres, tels que :

  • L’âge du conjoint qui a survécu au moment du décès
  • Le nombre d’enfants à charge
  • La durée du mariage
  • Les ressources du conjoint survivant

Le montant de la pension de réversion peut aussi être plafonné en fonction des ressources du conjoint survivant ou de la situation familiale.

À lire aussi : Connaissez-vous la pension de retraite moyenne touchée par les Français ?

La pension de réversion et la fiscalité

La pension de réversion est soumise à l’impôt sur le revenu, comme la pension de retraite classique. En revanche, elle n’est pas soumise aux prélèvements sociaux (CSG, CRDS, etc.) pour les personnes âgées de moins de 65 ans.

Les bénéfices fiscaux associés à la pension de réversion

La pension de réversion octroie certains avantages fiscaux accordés aux bénéficiaires de la pension de réversion, notamment :

  • La possibilité de déduire une partie des frais engagés pour l’obtention de la pension (frais d’avocat, par exemple)
  • Une majoration de la pension en cas de charge de famille importante
  • Un abattement supplémentaire pour les personnes âgées de plus de 65 ans