Tout le monde est impliqué dans la nouvelle réforme des retraites présentée par Elisabeth Borne il y a quelques jours.
Quelques jours plus tôt, la Première ministre, Elisabeth Borne, annonce la nouvelle réforme de retraite. Les nouvelles règles affectent tous les travailleurs, qu’importe leur secteur d’activités. Les décisions prises à l’issue des concertations n’ont pas ravi de nombreuses personnes. Ainsi, depuis jeudi dernier, plusieurs secteurs ont fait la grève contre cette réforme.
De nombreux secteurs contre la nouvelle réforme des retraites, y compris les raffineries
Que ce soit pour les écoles, les hôpitaux ou les industries, les décisions prises ne sont pas favorables à leur carrière. Elles favorisent notamment la précarité professionnelle pour de nombreux travailleurs, surtout ceux qui ont dû commencer tôt pour diverses raisons. Elles affectent également les personnes ayant une espérance de vie affectée, pour cause médicale ou pour des facteurs socio-économiques.
De ce fait, de nombreux secteurs ont fait appel à la grève et se sont manifestés dans les rues depuis jeudi dernier. Les huit principaux syndicats ont mené les manifestations. Et le secteur de la raffinerie décide ainsi de renforcer les rangs.
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Plusieurs jours de grèves annoncés par la CGT Pétrole
Le syndicat du secteur raffinerie annonce par ailleurs que la grève risque de prendre une plus grande ampleur, et de devenir reconductible. De plus, cela pourrait se poursuivre avec l’arrêt des installations de raffinage pour susciter la réaction du Gouvernement.
La CGT Pétrole indique d’ailleurs des dates de grèves bien définies contre la réforme des retraites. Celui de jeudi dernier a duré 24 heures. De nouvelles manifestations vont avoir lieu le 26 janvier pour une durée de 48 heures, et une autre le 6 février pour une durée de 72 heures. Si le gouvernement ne prend pas de mesures face à leur demande, les journées de grèves risquent de se prolonger continuellement.
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Les automobilistes font leur plein « par précaution »
Face à cette situation qui risque de devenir un mouvement social de grande ampleur, les automobilistes prennent leur précaution. Les séquelles psychologiques de l’automne dernier face aux problèmes d’approvisionnement persistent toujours. De ce fait, on retrouve de nombreux détenteurs de véhicules qui font la queue pour faire le plein d’essence auprès des stations-service.
Actuellement, on peut constater une pénurie de carburant au niveau de 3,75 % de stations-service depuis lundi dernier. C’est une situation qui est notamment due aux angoisses de la population face au manque d’approvisionnement, les incitant ainsi à se munir d’une plus grande quantité de carburant.
Néanmoins, même si l’on constate une forme de début de pénurie, la situation n’en sera pas le cas. Le Gouvernement détient un stock de 14 millions de tonnes de produits pétroliers. Il est réparti à travers 89 sites du territoire français. Ainsi, il n’y a pas de quoi s’alarmer pour une imminence de pénurie de carburant. La décision revient au Gouvernement de mettre ses stocks à la disposition des pétroliers en fonction de l’évolution de la situation.