Il est souvent reproché aux voitures électriques d’être aussi polluantes que les véhicules thermiques du fait, notamment, de leurs batteries.
Pourtant, une étude menée par Renault sur sa Zoé démontre que la batterie n’est pas le principal facteur de pollution.
La fabrication des batteries, un enjeu écologique
En effet, la production des batteries nécessite l’extraction de métaux rares tels que le lithium et le cobalt, ce qui s’effectue via des procédés à forte empreinte écologique. Néanmoins, une fois fabriquées, les batteries ont une faible incidence sur l’empreinte globale d’une voiture électrique.
Selon l’étude de Renault, c’est en réalité un autre élément, présent tant sur les véhicules électriques que sur les véhicules à moteur thermique, qui serait le plus polluant : les pneumatiques.
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Des solutions existent pour réduire l’impact environnemental
Réduction des vitesses sur les routes comme levier d’action
Plusieurs actions peuvent être mises en œuvre pour diminuer l’impact environnemental des voitures électriques. L’une d’elles est la réduction des vitesses sur les routes. En effet, les émissions de gaz à effet de serre d’une voiture thermique sont minimales pour une vitesse moyenne de 70 km/h.
D’après les travaux du chercheur Aurélien Bigo, faire baisser la vitesse de 130 km/h à 110 km/h sur l’autoroute permettrait de réduire les émissions de CO2 de près de 20 %.
Fin des ventes de voitures neuves à moteur thermique en 2035 ?
Les eurodéputés ont également voté en faveur de la fin des ventes de voitures neuves à moteur thermique à horizon 2035. Si cette mesure est controversée, notamment par l’Italie, elle devrait être approuvée par le Conseil européen avant d’être définitivement validée. Cette décision pourrait accélérer le développement des véhicules électriques et les innovations pour réduire leur impact environnemental.
Des progrès à réaliser pour améliorer l’empreinte écologique des voitures électriques
Il ne faut pas négliger les efforts à fournir dans la recherche et le développement pour améliorer l’empreinte écologique des voitures électriques. De nombreux acteurs tentent déjà de proposer des solutions innovantes pour limiter leur impact environnemental. Par exemple, certains constructeurs cherchent à produire des batteries sans cobalt, un métal rare dont l’extraction est fortement polluante.
Le recyclage des batteries est également un enjeu essentiel pour limiter l’impact environnemental des véhicules électriques. Les filières de recyclage se développent, permettant ainsi de réduire la demande en métaux rares et d’améliorer l’empreinte écologique globale des batteries.
Peut-être que la véritable solution réside dans des alternatives qui ne se limitent pas seulement au type de carburant, mais qui repensent complètement la manière dont nous concevons et utilisons nos véhicules. La pollution ça commence dès la fabrication des pièces, l’extraction des minéraux et tout ce qui va avec…
J’ai conduit des voitures à essence toute ma vie et je n’ai aucune intention de passer à ces soi-disant véhicules « verts ». Désolé pour ces écolos qui pensent que l’électrique c’est vert!!