Ah, l’impôt sur le revenu ! Cette charmante dîme qui nous rappelle chaque année combien il est agréable de participer au financement de notre merveilleux système social
Depuis quelques années maintenant, le prélèvement à la source a été instauré pour faciliter cette tâche et éviter les mauvaises surprises en fin d’année. Plus besoin de se casser la tête avec des calculs compliqués, tout est prélevé automatiquement sur votre salaire. Quel soulagement ! Mais comment savoir si vous devez payer des impôts ou non ? Tout dépend de votre revenu net imposable, c’est-à-dire le montant sur lequel l’administration fiscale se base pour déterminer votre taux d’imposition.
Le plafond 2023 à ne pas dépasser pour ne pas payer d’impôts
Alors, quelle est cette somme magique à partir de laquelle vous devrez mettre la main à la poche ? Eh bien, cela dépend de plusieurs facteurs tels que votre situation familiale, le nombre de parts fiscales et bien sûr, l’évolution des barèmes d’imposition. Mais ne vous en faites pas, le fisc se charge de calculer tout cela pour vous. C’est quand même gentil de leur part, non ?
Êtes-vous un célibataire sans enfant ? Vous aurez le privilège de payer des impôts si vos revenus atteignent l’astronomique somme de 18 191 euros. Cependant, ne vous réjouissez pas trop vite, car l’administration fiscale, toujours soucieuse de votre bien-être financier, se contentera d’établir leurs calculs sur un montant un peu plus « modeste » de 16 372 euros, après un généreux abattement de 10 %.
Mais attendez, ce n’est pas tout ! Dans leur bonté infinie, nos amis du fisc ont décidé de faire preuve de clémence en excluant certaines sources de revenus du calcul de votre revenu imposable. Oui, vous avez bien entendu, il y a des choses qu’ils daignent ignorer :
Tout d’abord, les prestations versées par la CAF ou la MSA, c’est comme s’ils vous faisaient un clin d’œil complice en évitant de les compter. Allocations familiales, allocations logement, aides de la PAJE, allocation rentrée scolaire, RSA, prime d’activité, prime de Noël, tout cela, ils ne veulent rien en savoir !
Ah, et n’oublions pas les indemnités journalières de la Sécurité Sociale pour les longues maladies ou les blessures liées à l’amiante, car ils sont clairement trop compatissants pour les inclure dans leurs calculs.
Et comme cerise sur le gâteau, vous pouvez épargner en toute sérénité grâce aux intérêts des livrets bancaires exonérés d’impôts, comme le fameux livret A, LEP, LDD, et bien d’autres encore. Ils vous laissent garder cette petite manne financière pour vous faire plaisir.
Oh, et comment oublier la « prime de partage de la valeur » ! On ne sait même pas trop ce que c’est, mais soyons honnêtes, ça sonne bien, et ils ont bien raison de la laisser en dehors du radar fiscal.
Alors, impôts ou remboursement ?
Pour le savoir, il vous suffit de scruter avec attention votre avis d’imposition. Et si vous êtes un peu perdu, ne vous en faites pas, les services de l’administration fiscale sont là pour vous aider. Après tout, ils sont aussi ravis que vous de s’occuper de vos impôts. Alors, prenez une bonne tasse de thé (ou de café), installez-vous confortablement et plongez-vous dans la lecture de votre déclaration de revenus. Qui sait, peut-être aurez-vous droit à une surprise agréable… ou pas. En attendant, rappelez-vous que l’impôt est le prix à payer pour vivre dans un pays où règnent solidarité et justice sociale. Alors, même si cela peut parfois être difficile à avaler, pensez à toutes ces personnes qui bénéficient de vos contributions pour améliorer leur quotidien. Et puis, comme on dit : « Les impôts, c’est comme la mort, on n’y échappe pas ! »
