Les conditions de vie ne cessent de se durcir pour de nombreux Français.
La précarité touche une part grandissante de la population, en particulier les seniors qui subissent de plein fouet l’inflation et la crise économique. Touchant des pensions souvent modestes, ces personnes vulnérables financièrement peinent à joindre les deux bouts, même avec un budget mensuel de 950 €. Qu’en est-il réellement pour les retraités vivant avec un tel montant ? Nous avons recueilli le témoignage d’un senior en banlieue parisienne pour mieux comprendre leur situation.
Témoignage de Jean-Michel, 68 ans, en banlieue parisienne
Jean-Michel vit dans une petite commune de banlieue parisienne depuis sa retraite il y a quelques années déjà. Il perçoit une pension mensuelle de 950 € et fait face à des dépenses incompressibles liées au logement, à la santé ou encore à l’alimentation.
Vivre avec un budget si restreint représente un véritable défi au quotidien pour ce retraité. Beaucoup pensent qu’une telle somme suffirait à mener une vie décente, mais il nous raconte sa réalité : « Impossible de boucler mon budget sans faire des sacrifices ! J’ai toujours été économe, mais là je me retrouve à devoir renoncer à certaines choses pourtant essentielles. »
Des dépenses incompressibles
Les frais liés au logement constituent un poids important dans la vie de ces seniors. Dans le cas de Jean-Michel, la moitié de sa pension passe dans son loyer. Viennent ensuite les charges et les impôts locaux, qui ne cessent d’augmenter et grèvent un peu plus son budget. Concernant la santé, notre témoin avoue avoir dû renoncer à certaines consultations médicales faute de moyens financiers suffisants.
Le reste à charge pour certains soins ou médicaments peut rapidement devenir trop élevé pour ce type de public. L’épicerie constitue également un poste de dépense non négligeable. Les prix des aliments continuent de grimper tandis que leur pouvoir d’achat diminue. Jean-Michel confie : « Je dois me contenter de produits premiers prix, et parfois même réduire mes portions pour étirer un peu plus mon budget ».
Des loisirs limités
Si l’on ajoute à cela une absence quasi totale de loisirs, le tableau est assez sombre pour ces seniors en difficulté. Pas question ici de vacances, de sorties culturelles ou même de rencontres entre amis. Jean-Michel explique : « J’essaie de rester actif, mais faire quoi quand on n’a pas d’argent ? Je m’occupe comme je peux à la maison, mais l’isolement pèse de plus en plus sur moi. »
La nécessaire solidarité face à la précarité
Il est urgent de mettre en place des dispositifs de soutien à ces seniors dont la situation ne cesse de se dégrader. En effet, nombre d’entre eux se retrouvent en situation d’exclusion sociale et économique, perdant leur autonomie et leurs repères.
Certains organismes d’aide proposent déjà des services et des ateliers pour les retraités isolés ou en difficulté. Les actions de solidarité peuvent également se manifester au sein même des communes, avec la création de lieux de rencontres et de partage entre habitants.
Mobiliser toutes les ressources disponibles
Pour permettre aux seniors de vivre une retraite plus sereine, il est indispensable de mobiliser l’ensemble des acteurs concernés : collectivités locales, associations, mais aussi les citoyens eux-mêmes, qui peuvent agir concrètement au niveau de leur quartier ou de leur commune.
Il faut sortir ces personnes de l’isolement et leur redonner confiance en leur avenir, ainsi que favoriser le maintien de leur autonomie le plus longtemps possible. Jean-Michel conclut : « Je ne demande pas grand-chose, juste de quoi vivre dignement et profiter de ma retraite comme je l’entends. La précarité, ce n’est pas ce qu’on nous avait promis pour nos vieux jours. »
Je fini d’élever mes chats de 13 et14 ans, j’ai 3 enfants dont 2,qui m’oublie le 3ème lui me soutient, sans lui je me serais foutu en l’air, quand mes Chats seront partis, je sauterai du pont de St nazaire.
Avec la poliomyélite aux 2 jambes j’ai fait une carrière d’ouvrier et puis comme cadre et monté une société en association, mon associé m’a viré après avoir compris comment sa marche,
J’ai 78 ans, avec beaucoup de points en moins je perçoit 944 euros mensuel, j’ai travaillé toute ma vie, avec dès employeurs qui ne m’ont pas toujours déclaré, je ne pensais qu’à travailler et élevés mes enfants, maintenant une perspective de perdre mon permis de conduire ?,la j’aurais le temps de Sauter.
Bonjour Jean-Paul, merci pour votre témoignage. Je vois tout à fait de quoi vous parlez. J’ai 65 ans et je travaille dans l’idée de cumuler les deux car je sais que dans 5 ans si je ne fait rien ce sera la misère. Quand on veillit on intresse plus personne. J’ai plus que 7 chats et dans ma vie les plus fidèles et aimants auront été mes animaux. La jeunesse d’aujourd’hui n’à plus de valeurs. Trop de cultures différentes sont venues écraser la notre. Tous les nantis politicards sont loin du plancher des vaches ! La meilleure des solutions c’est de penser à soi et sortir du format âge societal. Chacun doit être libre de prendre sa retraite ou de travailler.
Et encore, 950€ c’est plus que certaines personnes. En situation de handicap, une pension + une aide supplémentaire d’invalidité pour un total de 860€ par mois. Avec les augmentations dues aux pseudos inflations de guerre, je suis dans l’obligation de choisir entre payer un loyer ou payer à manger. 175€ d’électricité juste pour novembre, environ 350€ de courses contre 200€ auparavant… Certes en province c’est moins cher mais pas de transports donc véhicule obligatoire et qui dit véhicule dit assurance, carburant, réparations si problèmes… Au final c’est presque pire que d’être en région parisienne. Quand en plus personne ne prend de nouvelle, on sait que la fin ne sera pas bien différente, c’est triste et malheureux mais aujourd’hui, c’est une réalité. Dès qu’on est un peu loin des autres, personne ne prend de nouvelle.