Dimanche dernier, le 19 février 2022, Mark Zuckerberg a fait une annonce officielle sur la version payante de Facebook et d’Instagram.
Il s’agit de « Meta Verified », un concept d’abonnement mensuel pour vérifier et authentifier son compte. Cette décision a fait l’objet de plusieurs débats auprès des utilisateurs de Meta.
Une formule pour authentifier l’identité des comptes, mais pas que…
« Meta Verified » est un abonnement payant qui permet de vérifier votre identité sur votre compte Facebook et Instagram. Il s’agit d’une mesure pratique pour éviter les comptes « fake » et les usurpateurs d’identité. Par ailleurs, l’abonnement offre également la possibilité d’avoir un accès direct au service client de ces plateformes.
D’une manière plus concrète, Meta Verified s’adresse notamment aux influenceurs et aux célébrités qui veulent avoir une meilleure visibilité. Ils peuvent en effet avoir une bonne diffusion et un meilleur positionnement dans les recherches. Le but de cette manœuvre est de viser au maximum les créateurs de contenu qui veulent miser sur un contenu de qualité, avec un public cible bien défini.
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Des tarifs variables en fonction des plateformes utilisées
L’abonnement à Meta Verified propose des tarifs variables. Sur la version Web, le tarif d’abonnement est de 11,99 dollars par mois. Mais sur la version mobile, il faut débourser un montant de 14,99 dollars pour souscrire. Cette différence est expliquée par les commissions prélevées par iOS et Google sur les applications mobiles.
Une solution adoptée pour remédier aux déficits enregistrés
Depuis sa création en 2004, Facebook a toujours été connu pour sa gratuité, et cela devait toujours rester ainsi. Cependant, avec la situation de déficit actuelle de Meta, Mark Zuckerberg n’avait pas d’autre choix que d’instaurer une formule payante.
Il faut savoir que le bénéfice net annuel de ce grand groupe a baissé de plus de 41 % l’année qui a suivi son investissement boursier. Depuis, les revenus publicitaires ont connu une baisse constante. On peut d’ailleurs voir la mauvaise passe de Meta à travers le plan social massif de l’automne dernier, où un licenciement massif de 13 % des effectifs a été effectué.
Le patron de Meta ne s’attend pas à ce que les revenus soient tout de suite conséquents, selon ses dires. Mais c’est tout de même une bonne solution pour diversifier les sources de revenus de la plateforme. Il essaie de suivre les pas d’Elon Musk, sur sa plateforme Twitter.
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La phase de test prévue pour cette semaine
D’après l’annonce de Mark Zuckerberg, la phase de test va se faire au cours de cette semaine en Australie et en Nouvelle-Zélande. C’est en vue de voir la portée de cette formule et son impact auprès des utilisateurs de Facebook et d’Instagram. Après cela, l’offre sera étendue aux États-Unis et à travers d’autres pays.
Il est à noter que cet abonnement s’adresse encore aux comptes personnels et aux professionnels ayant plus de 18 ans. Les comptes d’entreprises ne sont pas encore impliqués dans cette démarche. Mais les améliorations vont venir avec le temps.
