Sachant que le conditionnement en plastique est utile pour la conservation de certaines denrées alimentaires, la loi pourrait-elle faire exception à la règle ?
La mesure en vigueur sur le bannissement de l’usage d’emballage plastique pour les fruits et les légumes représente une des quêtes de la préservation de l’environnement. Ce décret est salué par la Federec (Fédération professionnelle des entreprises du recyclage). Effectivement, renoncer au plastique dans les produits alimentaires est une bonne cause avec un impact sur le long terme. Il faut souligner que l’interdiction du plastique a une réelle répercussion sur le mode de travail dans la filière alimentaire. Faisons le point.
La loi anti-gaspillage : qu’est-ce qui va changer ?
En janvier 2022, la loi interdit le conditionnement en plastique de nombreux fruits et légumes non transformés. Il s’agit d’une lutte contre le gaspillage touchant les commerces de détail, dont les marchés, les grandes surfaces ou encore les commerces spécialisés. L’envergure de cette mesure a une réelle répercussion sur la suppression de plusieurs tonnes d’emballages en plastique futiles chaque année.
L’e-projet se poursuit jusqu’à présent et le gouvernement semble être déterminé à perpétuer le programme. Bien évidemment, on ne peut pas apporter un changement radical et brusque avec la mesure anti-gaspillage. L’idée est de donner aux distributeurs et aux commerçants le temps de s’apprivoiser progressivement à ce concept. Ils doivent chercher une autre solution pour le conditionnement des fruits et légumes. Le plastique est nocif pour notre planète.
On ne parle pas ici de l’arrêt total de l’utilisation du plastique. Les fruits et légumes découpés, épluchés ou transformés, échappent à cette nouvelle conformité. Ils seront mis en vente sous cellophane et dans des barquettes.
Quels sont les fruits et légumes concernés ?
Dites adieu au lot de 4 pommes ou 4 poires sous film ! Une bonne dizaine de fruits et légumes sont concernés par cette nouvelle mesure. Tous les commerces ont une date limite pour écouler leurs stocks d’emballages en plastique. Voici la liste des produits concernés par ce changement :
Fruits : les oranges, les poires, les clémentines, les pamplemousses, les citrons, les mangues, les ananas et les fruits de la passion entre autres.
Légumes : les carottes, les oignons, les navets, les concombres, les courgettes, les radis, les aubergines, les tomates rondes, les choux, les radis…
Le décret prévoit l’application progressive de l’interdiction. En effet, les produits récoltés durant la saison printanière tels que les fruits rouges et les légumes font exception durant la date limite fixée par le gouvernement. En juin 2026, tous les produits non transformés arboreront des emballages plus respectueux de l’environnement.
Y a-t-il une exception à la règle ?
Jusqu’en juin 2026, vous verrez encore certains produits considérés comme fragiles, emballés dans des sachets ou des barquettes. Cela concerne notamment les fraises et les myrtilles.
Heureusement, il existe d’autres alternatives au plastique tel que les cartons et les sacs en tissu pour contenir nos condiments tous frais. Cette mesure aurait-il un impact sur le portefeuille des consommateurs ?