Une hausse conséquente est prévue concernant le coût du certificat d’immatriculation d’un véhicule.
L’année 2024 s’annonce onéreuse pour les automobilistes puisque la hausse moyenne du prix est estimée à environ 5 % selon les régions de France, et ce, à partir du 1er janvier.
Les régions concernées par cette augmentation
- Île-de-France : Hausse du taux par cheval fiscal à 54 €
- Bretagne : Taux déjà élevé à 55 € par cheval fiscal
- Centre-Val de Loire : Augmentation de 49 € à 55 € par cheval fiscal
- Corse : Taux inchangé depuis 2008 à 27 € par cheval fiscal
- Pays de la Loire : Augmentation de 3 € constatée en 2023
- Nouvelle-Aquitaine : Hausse de 4 € enregistrée en 2023
- Hauts-de-France : Augmentation de 1,50 € relevée en 2023
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L’Île-de-France et la Bretagne en tête des régions les plus chères
Avec ces nouvelles augmentations, l’Île-de-France voit son tarif grimper de 46,15 € à 54,95 € par cheval fiscal, soit une hausse de 19 %. La région se positionne ainsi juste derrière la Bretagne qui détient actuellement le taux le plus élevé en France à 55 € par cheval fiscal.
Les motifs invoqués pour ces augmentations
Chaque région dispose d’une certaine autonomie quant à la fixation de ces tarifs et les augmentations servent généralement à financer divers projets locaux.
En Île-de-France
Cette hausse annoncée sera utilisée selon Valérie Pécresse pour améliorer les infrastructures de transport telles que le plan pour les routes futures et le doublement du réseau d’autobus express.
En Normandie
La région normande prévoit également une augmentation de cette taxe de 30 %, portant le tarif à 46 € par cheval fiscal.
Impact sur les futurs achats de véhicules
Cette hausse importante des frais d’immatriculation pourrait impacter le marché automobile français. De nombreux automobilistes pourraient hésiter à changer de véhicule, en particulier ceux habitant dans les régions où les coûts seront les plus élevés.
Un conseil pour les futurs acheteurs
Pour éviter de subir de plein fouet cette hausse, il est recommandé aux personnes souhaitant acquérir un nouveau véhicule de le faire avant le 1er janvier 2024. Cependant, il est important de noter que cette stratégie ne pourra être bénéfique que si le véhicule est déjà en possession de la carte grise définitive, et non pas d’un certificat provisoire d’immatriculation (CPI), avant la date fatidique.