Les personnes atteintes d’un handicap peuvent être confrontées à des difficultés pour obtenir ou conserver leur permis de conduire
Pour cela, les médecins généralistes et spécialistes sont généralement impliqués dans l’évaluation de l’aptitude à la conduite des personnes concernées.
Aptitude temporaire à la conduite : une durée fixée à 5 ans
Depuis le 26 août dernier, la durée de l’aptitude temporaire à la conduite est désormais fixée à 5 ans pour tous les conducteurs, sans distinction d’âge. Cette mesure concerne notamment les séniors de plus de 75 ans qui ne seront plus obligés de passer un examen médical tous les ans pour renouveler leur permis de conduire. Ils devront toutefois se soumettre à un contrôle médical périodique tous les 5 ans afin de confirmer leur aptitude à conduire.
Les aménagements possibles pour faciliter la conduite avec un handicap
Dans le but d’aider les personnes atteintes d’un handicap à conduire plus facilement, il existe différents aménagements qui peuvent être apportés aux véhicules.
Parmi les aménagements possibles, on retrouve par exemple l’installation de commandes au volant pour les personnes ayant une mobilité réduite des membres supérieurs. Cela leur permet de contrôler les fonctions du véhicule sans avoir besoin d’utiliser leurs bras. D’autres adaptations matérielles peuvent également être envisagées, comme un volant adapté pour les personnes ayant une force limitée dans les mains ou encore l’ajout d’un joystick pour remplacer les pédales.
Au-delà des adaptations matérielles, les avancées technologiques jouent pareillement un rôle important pour faciliter la conduite des personnes en situation de handicap. Des systèmes d’aide à la conduite et de régulation du trafic peuvent être installés dans les véhicules, tels que des caméras de recul, des radars de proximité ou encore des systèmes de guidage vocal.
La formation et le soutien pour une meilleure intégration sur les routes
En plus des aménagements possibles pour faciliter la conduite avec un handicap, il est essentiel de proposer une formation adaptée et un soutien aux personnes concernées. Cela passe par des auto-écoles spécialisées qui peuvent dispenser des cours adaptés aux besoins spécifiques de chaque conducteur.
Les associations jouent aussi un rôle clé dans l’accompagnement des personnes en situation de handicap souhaitant conduire. Elles permettent notamment d’informer les personnes concernées sur leurs droits et les démarches à effectuer pour obtenir un permis de conduire adapté ou renouveler leur aptitude à la conduite en cas de changement de situation.
Quoi qu’il en soit, il est crucial de rappeler que chacun doit faire preuve de bon sens lorsqu’il s’agit de prendre le volant. En cas de doute sur vos capacités à conduire, il est préférable de consulter un médecin. Par exemple, si une personne a un bras dans le plâtre, elle doit évaluer sa capacité à manipuler correctement le volant et les commandes de son véhicule avant de se mettre en route.