Le gouvernement a annoncé sa volonté de lancer la construction de six nouveaux réacteurs nucléaires, pour qu’ils soient opérationnels d’ici à 2050. Faire construire ces machines de nouvelle génération, appelées EPR2, a un coût important. En effet, l’estimation du tarif de ce chantier est de plus de 50 milliards d’euros. Mais, comment les financer, où trouver cet argent ? C’est une question à laquelle l’État réfléchit actuellement. Mais, deux solutions sont notamment en ligne de mire : le livret A et le bitcoin. On vous explique tout dans cet article.
Parc nucléaire français : financé par le livret A
Pour financer ce nouveau parc nucléaire, une possibilité est mise en avant : utiliser l’épargne des Français, grâce au livret A, le moyen préféré des citoyens pour placer leur argent.
Qu’est-ce que le livret A ?
Cette solution pour épargner est sous les directives de l’État, qui fixe ses règles, son plafond, mais aussi son taux d’intérêt en fonction de l’inflation. Sachez qu’il est plafonné à environ 76 000 euros pour les associations, car certaines y ont droit, et s’élève à 22 950 euros pour les particuliers. En plaçant votre argent dessus, vous pouvez le retirer à tout moment, sans frais.
Son taux d’intérêt augmente ou diminue compte tenu de l’inflation. Par exemple, il était de 2 % en août 2022, puis il est passé à 3 % en ce début de mois de février lorsqu’il a été recalculé.
Pourquoi l’utiliser pour un tel financement ?
Vous vous demandez sûrement pourquoi l’État lorgne sur cet argent déposé sur les livrets A. La réponse est assez simple. Un chantier si lourd demande un financement tout aussi important. Et, pour trouver 50 milliards d’euros, on se tourne vers une source qui en possède plus de sept fois plus. En effet, les Français épargnent un total de 375 milliards d’euros, à long terme. C’est alors l’une des rares ressources qui subsistent dans le temps, pouvant être utilisées.
Le bitcoin pour financer les futurs réacteurs nucléaires
Pour participer à ce projet colossal, le bitcoin est une solution qui pourrait être envisagée. Même si l’État n’en a pas encore parlé publiquement, c’est un moyen auquel certains spécialistes ont déjà réfléchi.
De nombreux professionnels du bitcoin en tirent des ressources de revenus très importantes. Cette industrie requiert l’expertise de mineurs, payés à vérifier certaines transactions. Ces experts pourraient aider EDF en leur apportant argent et expertise.
L’aide apportée par ces mineurs de bitcoin peut financer une partie du projet. Si l’on associe cela au livret A, le projet pourrait rapidement être financé. Seul l’État est responsable de cette décision, qui sera sûrement prise dans les prochaines années.